Abolition 2000 – Réseau mondial pour éliminer les armes nucléaires

New York, NY (18 juin 2017), les partisans de l’abolition nucléaire à travers le monde se rassemblent aujourd’hui pour une conférence internationale de la société civile, Pas de bombes, pas de guerre, pas de murs, pas de réchauffement.

La conférence, organisée par le Réseau Paix & Planète international, se tient à Brooklyn Friends Meeting House (Maison de réunion des amis de Brooklyn) à Brooklyn (110 Schemerhorn St) tandis que les représentants de la majorité des gouvernements du monde se réunissent aux Nations Unies pour finaliser un traité d’interdiction des armes nucléaires.

La conférence comprend des intervenants de premier plan en désarmement nucléaire, paix, justice et environnement venant de huit pays: Etats-Unis, France, Inde, Israël, Japon, Kazakhstan, îles Marshall et Nouvelle Zélande. Se fondant sur les “conséquences humanitaires” qui ont conduit à l’assemblée de négociations aux Nations Unies, figurent parmi les premiers conférenciers un survivant de la bombe A d’Hiroshima, un défenseur de premier plan des droits des immigrants et contre l’islamophobie, et un doyen indigène. La conférence comprend quatre parties: les conséquences humanitaires, les causes et les effets, l’organisation de la jeunesse pour le désarmement nucléaire et le traité d’interdiction et au-delà.

Parlant au nom des organisateurs de la conférence, Dr. Joseph Gerson de l’American Friends Service Committee (comité de service des amis américains) a déclaré : « malgré leurs promesses, les puissances nucléaires du monde sont toutes en train d’améliorer leur arsenal nucléaire. Les Etats-Unis dépenseront bientôt $1.2 trillion pour de nouvelles armes nucléaires et leurs vecteurs. Cela ne fait qu’augmenter les risques d’erreurs de calcul ou d’une guerre nucléaire accidentelle. » Pour remplir la promesse de ‘négociations de bonne foi’ du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires pour une suppression totale des arsenaux nucléaires, « nous devons bâtir la coopération des mouvements internationaux pour reconnaître l’interdépendance des problèmes des armes nucléaires, de la paix, de la justice et de l’environnement, et regrouper nos mouvements. »

« Le processus qui a entamé les négociations pour une suppression des armes nucléaires a sensibilisé sur les conséquences catastrophiques des armes nucléaires, » a déclaré Jackie Cabasso de Western States Legal Foundation (fondation légale des Etats Occidentaux). « Mais pour rassembler suffisamment de force pour réussir, nous devons faire cause commune avec ceux et celles œuvrant pour un monde plus juste, plus démocratique, et plus écologiquement durable. »

Sally Jones, Présidente de Peace Action New York State, une des organisatrices majeures a observé que « cette conférence offrira un éventail de points de vue qui peuvent fournir un point de départ pour la discussion comme nous cherchons à situer le moment qui nous a conduit aux négociations sur les armes nucléaires dans un contexte plus large, et pour voir, au-delà et en dehors des négociations parmi les gouvernements, les sortes de mouvements que nous devons construire. »

Le réseau international La Paix & la Planète a été établi en 2014. Il a rassemblé plus de 10 000 militants et 8 millions de signatures à travers le monde pour la Conférence de révision du traité sur la non-prolifération nucléaire de l’ONU. Comprenant plus de 50 organisations de plus de 20 nations, il a depuis organisé des groupes de travail et des actions aux Etats-Unis, Canada, Europe et Japon.

 

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